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Notre santé est déterminée par l’état de notre microbiote et de nos muqueuses. Aujourd’hui celui-ci est considéré comme un organe à part entière dont le rôle est décisif pour préserver notre équilibre.

Comme le rappel l’institut Pasteur : « Le bon équilibre de notre corps est en partie assuré par la présence de milliards de microbes qui forment dans différents sites (l’intestin mais aussi la peau, la cavité oro-buccale…) des assemblées appelées microbiotes. En leur absence, nous sommes plus exposés à certaines maladies. »

Concernant le microbiote, tout est une question d’équilibre. Dans des conditions normales, on parle d’eubiose qui détermine le microbiote intestinal quand il est à l’équilibre. Dans certains cas, on observe un déséquilibre du microbiote : c’est la dysbiose.

Un microbiote altéré, déséquilibré, en dysbiose est associé à diverses problèmes dont :

• les problèmes métaboliques : obésité, maigreur, hypertension, diabète, athérosclérose …
• les troubles psychiques : trouble de l’humeur, dépression, anxiété …
• les pathologies inflammatoires : arthrose, tendinite …
• les maladies auto-immunes : sclérose en plaque, thyroïdite, polyarthrite …
• les troubles digestifs : constipation, diarrhée, reflux, ballonnements …
• Perturbations passagères, infections, allergies ou pathologies plus graves peuvent être liées à un déséquilibre de cet écosystème fragile.

La qualité de nos muqueuses et de notre microbiote est donc le carrefour de notre santé, il est donc essentiel de l’entretenir et de le restaurer quand celui-ci est détérioré.  Les années de recherches et de pratiques du Dr Donatini (gastro-entérologue) ont permises l’élaboration d’un outil de mesure permettant de détecter la dysbiose (déséquilibre des bactéries) en mesurant les gaz expirés dans l’haleine et qui sont produits par les bactéries dans l’intestin, réabsorbés en partie dans le sang puis expulsés par les voies pulmonaires. C’est le test respiratoire pratiqué au sein de votre cabinet de naturopathie, élaboré par la société gaz Detect.

Le test respiratoire a pour but de déterminer la capacité d’absorption des sucres et de mettre en évidence la présence d’une dysbiose d’origine gastrique ou entérique. Physiologiquement l’estomac ne contient pas de bactéries. Il est propre grâce à l’action de l’acide chlorhydrique qui décontamine le bol alimentaire, tout en faisant écran entre la partie haute du tube digestif et la partie basse (grêle/colon).

La bile participe, également, à cette désinfection. Ainsi l’intestin grêle bénéficie de ce nettoyage. Ce qui lui permet de rester en bonne santé tout en contenant peu de bactérie. Seul le côlon contient des milliards de bactéries.

L’intestin grêle est la zone d’absorption des nutriments qui sont décomposés par les enzymes gastriques, pancréatiques et entériques en molécules simples. Décomposés, les résidus non absorbés finiront dans le colon et seront fermentés par les bactéries s’y trouvant. Il existe donc une petite fermentation physiologique dans le colon, ainsi les gaz produits par les bactéries sont en partie réabsorbés dans le sang puis expulsés par les poumons.

Le détecteur de gaz, via le test respiratoire, permet donc de mesurer différents gaz qui sont issus de cette production de fermentation : hydrogène, méthylacétate, hydrogène sulfureux.

Hydrogène : fermentation physiologique du colon ascendant, qui indique une malabsorption des sucres (lactose/fructose) et un excès de bactéries anaérobies dans le grêle provoquant des ballonnements. C’est un marqueur de la porosité intestinale et du statut inflammatoire.

Méthylacétate : c’est un gaz issu d’un biofilm très résistant qui va induire une fermentation acide dans l’estomac, dont la conséquence sera une mauvaise vidange gastrique, avec parfois la présence de fermentation plus basse dans l’intestin grêle qui signe une abrasion du grêle avec malabsorption sévère ou insuffisance pancréatique. Le méthylacétate est le terrain de la candidose qui associe l’acinetobacter et Candida Albican.

Hydrogène sulfureux : c’est un gaz protecteur et antioxydant en petite quantité qui indique une flore saine. Il est inversement corrélé à la production de certains gaz produits par les bactéries de la famille prevotella qui forment un groupe de bactéries agressives qui découpent les muqueuses : campylobacter, desulfivibrio, fusobactérium etc.

Oxyde nitrique : c’est un gaz important qui permet la motricité digestive. Au niveau des artères ce gaz favorise la vasodilatation. Une excrétion correcte de NO est le témoin d’un système nerveux fonctionnel et réactif avec un bon tonus vagal. L’inverse indique une flore et un système nerveux altéré avec ralentissement important de la vidange gastrique.

Le test aux gaz expirés va nous permettre de mettre en évidence la présence d’une dysbiose grâce à la capacité d’absorption que nous avons des sucres. Une fois confirmée, il est possible de mettre en place un suivi adapté à chaque cas via des conseils avisés sur la base d’une prise en charge naturopathique. ces recommandations s’appuient sur un protocole précis, affiné et ajustable :

• Prise en compte d’un terrain viral & bactérien des muqueuses buccales et digestives,
• Selon le type de dysbiose : utilisation d’huiles essentielles micro-dosées au 1/30^e et de mycéliums,
• Selon le terrain carentiel : apport de la micro-nutrition pour combler les différentes carences bien trop souvent présentes pour les cas de dysbiose,
• Rééquilibrage alimentaire : en s’appuyant sur une alimentation sans Fodmap,
• Favoriser la reconstruction des muqueuses à l’aide de la phytologie et de la physionutrition,
• Veiller à un bon fonction entéro-hépatique
• Utilisation de l’organothérapie selon les cas.

Le retour à un équilibre en santé visera à :

• Réduire l’expression des flores inflammatoires : prevotella/Propionibacterium acnes, Fusobacterium, Porphyromonas, Mycobactérie,
• Stimuler l’immunité pour diminuer l’expression et la charge virale des virus herpétiques (EBV, CMV, HSPV1-2), détruire HPV (papillomavirus),
• Récupérer une muqueuse de qualité capable d’absorber efficacement,
• Enrichir le microbiote de bactéries commensales et protectrices par l’apport de légumes bio riche en phages et en endobactéries,
• Récupérer un bon système nerveux via le nerf vague,

Améliorer son confort de vie tout en diminuant les risques de pathologies chroniques, immunes ou aigues sont au cœur de ce programme d’équilibre en santé digestive.